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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 13:35

Aujourd’hui, en 2013, tous les pays occidentaux sont confrontés au problème de vieillissement de leur population et à une chute de leur taux de natalité. Tous les indicateurs attestent ce phénomène. Pourtant, depuis une décennie, les gouvernements européens ont compris que si ce phénomène est inéluctable, il doit s’accompagner d’une vision positive en favorisant d’une part, « le vieillir en restant actif », d’autre part, « le vieillir en bonne santé ».

Plusieurs études et recommandations de la HAS, de l’INPES et des ARS suggèrent l’intérêt que nos instances manifestent envers cette inquiétude du « bien vieillir ».

           

Mais quand est-on vieux ? Quand entrons-nous dans la population définie comme troisième âge, voire désormais du quatrième âge ?

C’est à partir de 65 ans que l’on commence à employer le terme de personnes âgées et que pour certains, nous entrons dans une vie plus problématique où le vieillissement de l’organisme peut engendrer une gêne physique, psychique et même sociale au quotidien. Ainsi, chez certains de nos aînés, la qualité de vie peut s’altérer par l’isolement, la maladie chronique ou la baisse des capacités fonctionnelles.

Pourtant, le vieillissement n’est pas une fatalité. Il se prépare et se gère au fur et à mesure de sa progression, pour y gagner en qualité de vie et même en années supplémentaires car nous vivons de plus en plus vieux.

           

            Pourquoi vieillir « en bonne santé » ?

Certes, pour la qualité de la vie qu’il nous reste à mener mais aussi pour les conséquences positives de cet état de fait. Economiquement, « mal vieillir » a un coût que bien des personnes, et même des familles, ont du mal à supporter.

Dès lors que certaines conséquences du « mal vieillir » peuvent être atténuées, voire supprimées, les répercussions économiques pour la société sont moindres. Ainsi, le maintien des capacités fonctionnelles de la personne âgée demeure un enjeu humain, social et surtout économique.

On parle aujourd’hui de cinquième risque, si problématique pour notre gouvernement qu’il  faut l’appréhender dans l’économie sociale à venir.

           

            Quel est l’indicateur type pour « bien vieillir » ?

L’absence de chute chez la personne vieillissante active définit une bonne condition physique. Les statistiques révèlent qu’une personne sur trois de plus de 65 ans, vivant à son domicile, chute avec des gravités plus ou moins importantes. Ce sont donc des événements fréquents qui affectent la qualité de vie de nos aînés avec des répercussions économiques non négligeables pour la société et pour les familles. Entre 60 et 65 ans, on compte moins d’1% de personnes en institution, alors qu’elles sont plus de 45% à y vivre au-delà de 95 ans.

           

            Qui peut alerter et prévenir du risque de chutes chez les personnes âgées ?

Il y a des acteurs incontournables qui ont été repérés par la HAS dans ses recommandations. Ce sont les professionnels de santé (médecins, kinésithérapeutes, infirmiers, aides-soignants…), les travailleurs sociaux et les aidants familiaux. Mais le dépistage ne peut se faire que par un professionnel qualifié intervenant auprès des PA, et surtout déjà formé. Le Kinésithérapeute a toutes les compétences et les connaissances pour faire passer le message de prévention, de dépistage et de la correction du risque de chutes.

 

DD

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 07:45

Une deuxième vague de référentiels s’est abattue le 20 Janvier 2012 sur la planète Kinésithérapie !

Ces référentiels ne concernent et ne concerneront que les actes ostéo-articulaires.

 

Méniscectomie : 15 séances
Coiffe des rotateurs : 50 séances
Lombalgie commune : 30 séances
Prothèse de genou partielle : 25 séances.

 

Comment appréhender la rééducation de la lombalgie commune ?

  

Cette pathologie très difficile à cerner, même pour des professionnels expérimentés, est affectée d’un référentiel de soins à 15 séances pour une première prescription et à 30 séances sur une année glissante pour sa forme « chronique » ou « récidivante »!

Pour pouvoir respecter cette nouvelle législation, une question se pose : « Lombalgie Commune : Quésako ? »

Selon le service du Contrôle Médical de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Haute-Garonne, la « lombalgie commune » est définie par la HAS (Haute Autorité de Santé) par :

« La lombalgie commune correspond à des douleurs lombaires de l’adulte sans rapport avec une cause inflammatoire, traumatique, tumorale ou infectieuse. »

Toujours selon la HAS : « On estime habituellement, sur la base de la pratique clinique, que la « lombalgie commune » représente la grande majorité des cas (90%) de lombalgies prises en charge par les professionnels de santé. »

En s’appuyant sur cette définition, sachez chères consoeurs, chers confrères, que le service du Contrôle Médical considère une hernie discale opérée comme une « Lombalgie Commune » !

Affaire à suivre...

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 16:11

                        

 

DOSSIER DE PRESSE

 

 

 

Le Jeudi de la Colère

28 mai 2009

 

 

 

 

                                                                                                        

 

Syndicat des Masseurs-Kinésithérapeutes des Bouches-du-Rhône affilié FFMKR

 

 

 

SYNDICAT DES MASSEURS-KINESITHERAPEUTES
REEDUCATEURS DES BOUCHES-DU-RHÔNE

Affilié à la Fédération Française des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs

c/o René BARTS – Président - 17, Rue du Dr. Acquaviva

13004 MARSEILLE

Tél. / Fax : +33 (0)4 91 86 0193 

                                                                                                                     www.ffmkr13.fr

Pour toutes informations complémentaires,

n’hésitez pas à contacter.

René BARTS - Président

06.61.88.48.00

rene.barts@free.fr                                                             

 

COMMUNIQUE DE PRESSE                                                Marseille, le 05 mai 2009

(Toutes Editions Bouches-du-Rhône)

 

 

LA FFMKR COMMUNIQUE :

« Masseurs-kinésithérapeutes : le jeudi de la colère »

Manifestation Nationale le 28 mai 2009, dès 08 h.30

devant la CPCAM 13, 56 Ch. Joseph AIGUIER à Marseille.

 

 

Après la signature de la nouvelle convention en mai 2007, l’année 2008 a été une année blanche en termes de revalorisations des actes de masso-kinésithérapie.

 

L’année 2009 doit être une année décisive. Décisive dans un contexte économique particulièrement tendu. Décisive dans un cadre législatif restrictif imposé par la loi de financement de la sécurité sociale 2009 qui s’ajoute à celui de 2008, lui aussi contraint.

 

La politique du Syndicat des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs des B-d-Rh pour 2009 est basée sur :

 

·         La mise en place, dans les plus brefs délais, d’une application homogène des mesures de simplifications administratives sur le terrain.

 

·         La mise en place d’une véritable maîtrise médicalisée basée sur une montée en puissance de la production des bilans diagnostics kinésithérapiques (BDK) et en aucune manière, sur un retour ou une modification de la DEP (Demande d’Entente Préalable) sous quelque forme que ce soit.

 

·         La mise en place d’une revalorisation des actes de masso-kinésithérapie.

 

·         La mise en place d’une véritable politique incitative et coordonnée entre les différents acteurs et les différentes structures en matière de démographie professionnelle paramédicale.

 

Ces quatre mesures s’inscrivent dans une politique axée sur l’autonomie et la responsabilité du masseur-kinésithérapeute.

 

Non à un retour du tout médecin régulateur des dépenses de santé. Non à un retour de la maîtrise médicale. Oui à une véritable maîtrise médicalisée où le masseur-kinésithérapeute est un acteur  de soins responsable au sein du système de santé.

 

Afin de vous présenter en détail les revendications de la profession, qui manifestera le Jeudi 28 Mai devant le CPCAM des Bouches-du-Rhône, comme dans toute la France,

 

le Syndicat des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs des B-d-Rh (FFMKR 13) vous invite à une conférence de presse qui aura lieu à Marseille Hôtel RADISSON SAS Vieux-Port, le Lundi 25 Mai 2009 à 11 heures.

 

Réponse souhaitée avant le 21 MAI                                                                        René BARTS - Président

 

 

SYNDICAT DES MASSEURS-KINESITHERAPEUTES
REEDUCATEURS DES BOUCHES-DU-RHÔNE

Affilié à la Fédération Française des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs

c/o René BARTS – Président - 17, Rue du Dr. Acquaviva

13004 MARSEILLE

 

Tél. / Fax : +33 (0)4 91 86 0193 

 

                                                                                                     www.ffmkr13.fr

 

 

 

 

 

LE SYNDICAT FFMKR 13

 

Déclaré à la Préfecture des Bouches-du-Rhône en 1958 (loi du 21 mars 1884), le Syndicat des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs des Bouches-du-Rhône (FFMKR 13) a donc plus de 50 ans d’existence !

Dès 1963 il est l’un des syndicats fondateurs de la Fédération Française des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs (FFMKR) naissante qui regroupe aujourd’hui 90 syndicats départementaux et couvre 22 régions. Syndicat professionnel, il est le plus représentatif des 2.600 masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs libéraux des Bouches-du-Rhône.

 

Vous pouvez le retrouver sur son site internet : www.ffmkr13.fr

 

Le bureau du Syndicat FFMKR 13 est composé par René BARTS, Président ; le vice-président est Michel MAGNAVAL, le Secrétaire Général Didier DAVID et le Trésorier Jean-Fabien LAZARO. Le Conseil d’Administration se réunit tous les mois. Chacun des membres a une action bénévole au service des intérêts de l’ensemble des professionnels du département, sans obédience politique particulière,  pour établirentre tous les professionnels une solidarité effective pour la défense de leurs intérêts corporatifs, économiques, sociaux et moraux.

 

      

Pour toutes informations complémentaires,

n’hésitez pas à contacter :

-       René BARTS :              04.91.86.01.93

-       Michel MAGNAVAL :    04.91.53.23.17

-       Didier DAVID :               06.08.47.98.64

-       Jean-Fabien LAZARO : 06.81.85.64.34

 

…/…

SYNDICAT DES MASSEURS-KINESITHERAPEUTES REEDUCATEURS DES BOUCHES-DU-RHÔNE (FFMKR 13)

« Masseurs-kinésithérapeutes : le jeudi de la colère » - 28 Mai 2009.

LES RAISONS DE LA COLERE …

L’autisme de l’UNCAM

 

Un régime conventionnel corrompu …

pas de négociations possibles à cause de « l’autisme » de l’UNCAM depuis 2 ans, qui n’a respecté aucun des engagements contractuels conventionnels.

 

L’UNCAM traîne des pieds, et ne respecte aucun de ses engagements. Aucun débat constructif n’est possible. Décisions brouillonnes « effets d’annonce » mal ou non appliquées sur le terrain.

Malgré les propositions constructives de la FFMKR, aucune avancée sur :

- Optimisation du placement en SSR et CRF

- Maîtrise médicalisée

- Coordination des soins (BDK)

- Valorisation des actes

- Prévention

- Démographie

 

Une tarification « pousse au crime » …

                La valeur de la lettre clef n’a pas évolué depuis 1999 (2,04 €), une IFD de base à 2 €

Au premier trimestre 2009 les dépenses de soins d’auxiliaires médicaux ont évolué en-dessous de l’ONDAM  fixé à 3,1 % pour 2009 : kinésithérapie + 2,2 %.

Pour mémoire l’IPC (indice des prix à la consommation, ensemble des ménages, source INSEE) a évolué de 100,5 en 1999 à 119,2 en 2008.

 

On peut se poser la question de savoir si ce n’est pas là une attitude délibérée pour casser le système conventionnel national avec la finalité de donner aux ARS la main mise sur des conventions locales, marginalisant le rôle des syndicats et tordant le cou au paiement libéral mais conventionné à l’acte pour une forfaitisation étatique des soins …

 

L’accès aux soins en question …

                 DEP (demande d’entente préalable au remboursement des soins) :

Deux décisions de l’UNCAM en 2008 (mars et décembre) limitent la prise en charge de la rééducation par l’Assurance Maladie à 30 séances par an et par patient quels que soient le motif (c’est-à-dire la pathologie) et la nature des actes et ultérieurement, selon les indications, à des référentiels fixés par la HAS (Haute Autorité de Santé).

Mais parallèlement aucune des « démarches de simplification administrative », principe prévu dans la Convention, n’est engagée : silence des CPAM qui ne peuvent appliquer aisément ce type de décisions technocratiques pour de multiples raisons, tant de personnel, que de moyens techniques ou d’évaluation des nécessités des « malades longue durée », alors que dans les départements pilotes où la DEP avait été suspendue (dès 2005 pour les Bouches-du-Rhône) aucune inflation de soins n’a été constatée par les agences comptables des CPAM.

 

On peut se demander si ces prémices de mise en place d’un « panier de soins » appuyé sur des « références normatives standardisées » exclusivement « économiques », tous les paramètres d’appréciation de l’état de santé n’étant pas mathématiquement quantifiables (comorbidité, âge, état physique et mental, situation sociale, etc.), ne vont pas à l’encontre de l’accès des patients à des soins de qualité « médicalement justifiés ».

… / …

La formation initiale des professionnels rétrogradée …

                LMD (Licence, Mastère, Doctorat) : le protocole de Bologne signé pat l’Etat français en 1998 ne s’applique pas à la formation des Kinésithérapeutes français qui pourtant, comme les sages-femmes, souhaitent l’universitarisation de leur formation (aujourd’hui BAC + 4 reconnue BAC + 2) l’Assemblée Nationale n’ayant pas validé leur demande bien que Valérie PECRESSE l’ai jugée justifiée.

 

Or la « qualité des soins » ne saurait s’exonérer de la « qualité de la formation », chose comprise par les autres Etats Européens …

 

Une retraite amputée …

L’ ASV conventionnelle en faillite à cause de l’impéritie de l’UNCAM a été réformée par l’Etat (François FILLON) spoliant, avec effet rétroactif, les cotisants kinésithérapeutes de 20 % de la valeur de leur régime de base (diminution par deux de la valeur et du nombre de points acquis, multiplication par trois de la cotisation, diminution des pensions servies).

 

 

 

CONCLUSION

 

La réforme pour aboutir doit être négociée avec l’ensemble des partenaires, respecter l’individu citoyen, respecter les professionnels de santé.

Inadéquation des moyens économiques retenus avec une santé de qualité. La régulation passe par le changement de mentalité et de place des acteurs selon les experts de santé publique …                                                                                                                                                                                            M.M.

La FFMKR réitère ses demandes

• La mise en place, dans les plus brefs délais, d’une application homogène des mesures de simplifications administratives sur le terrain.

• La mise en place d’une véritable maîtrise médicalisée basée sur une montée en puissance de la production des bilans diagnostics kinésithérapiques (BDK) et en aucune manière, sur un retour ou une modification de la DEP sous quelque forme que ce soit.

• La mise en place d’une revalorisation des actes de masso-kinésithérapie.

• La mise en place d’une véritable politique incitative et coordonnée entre les différents acteurs et les différentes structures en matière de démographie professionnelle paramédicale

Ces quatre mesures s’inscrivent dans une politique axée sur l’autonomie et la responsabilité du masseur-kinésithérapeute.

Syndicat des M-K R des B-d-Rh. (FFMKR 13) – c/o : René BARTS, Président – 17, Rue du Dr. Acquaviva – 13004 MARSEILLE

Tél. / Fax : + 33 (0) 4 91 86 01 93

 

LEXIQUE :

UNCAM           Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie

FFMKR             Fédération Française des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs

SSR                   Soins de Suite et de Réadaptation

CRF                   Centre de Rééducation Fonctionnelle

BDK                  Bilan Diagnostic de Kinésithérapie

ONDAM           Objectif National de Dépenses de l’Assurance Maladie

DEP                  Demande d’Entente Préalable

HAS                  Haute Autorité de Santé

CPAM              Caisse Primaire d’Assurance Maladie

LMD                 Licence, Mastère, Doctorat

ASV                  Avantage Social Vieillesse                                                                                                     …/…

 

SYNDICAT DES MASSEURS-KINESITHERAPEUTES
REEDUCATEURS DES BOUCHES-DU-RHÔNE

Affilié à la Fédération Française des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs

c/o René BARTS – Président - 17, Rue du Dr. Acquaviva

13004 MARSEILLE

 

Tél. / Fax : +33 (0)4 91 86 0193 

                                                               

                                                                                                                     www.ffmkr13.fr

Pour toutes informations complémentaires,

n’hésitez pas à contacter.

René BARTS - Président

06.61.88.48.00

rene.barts@free.fr                                                             

 

                                                                                             

 

MOTION DU 28 Mai 2009 :

 

Après la signature de la nouvelle convention en mai 2007, l’année 2008 a été une année blanche.

 

L’année 2009 doit-être une année décisive. Décisive dans un contexte économique particulièrement tendu. Décisive dans un cadre législatif restrictif imposé par la loi de financement de la sécurité sociale 2009 qui s’ajoute à celui de 2008, lui aussi contraint.

 

Le Syndicat des MKR des B-d-Rh (FFMKR 13) attend de l’UNCAM, bien au-delà des paroles, des actes concrets débouchant sur des accords précis et applicables rapidement.

 

Le Syndicat des MKR des B-d-Rh (FFMKR 13) demande une application stricte et uniforme des simplifications administratives :

 

- Suppression uniforme de la demande d’entente préalable (DEP) pour un nombre de séances inférieur ou égal à 30.

- Uniformisation desdites suppressions, mais aussi dans l’envoi des ordonnances aux caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) et entre les différentes caisses : CNAMTS, MSA et RSI.

 

Le Syndicat des MKR des B-d-Rh (FFMKR 13) demande une nette revalorisation des actes de masso-kinésithérapie en 2009 après une année blanche en 2008 (et des tarifs inchangés depuis 1999). Cette revalorisation doit être basée sur une véritable politique médicalisée gagnant-gagnant et gagée, comme prévue par la convention, sur les économies dégagées des centres de rééducation (CRF) et sur l’augmentation de l’ONDAM de ville pour cette année 2009 et les provisions faites sur l’ONDAM 2008.

 

Le Syndicat des MKR des B-d-Rh (FFMKR 13) demande la mise en place d’une véritable maîtrise médicalisée basée sur une montée en puissance de la production des bilans diagnostics kinésithérapiques (BDK) et en aucune manière, sur un retour ou une modification de la DEP (Demande d’Entente Préalable) sous quelque forme que ce soit.

 

Le Syndicat des MKR des B-d-Rh (FFMKR 13) demande la mise en place d’une véritable politique incitative et coordonnée entre les différents acteurs et les différentes structures en matière de démographie professionnelle paramédicale.

 

Ces quatre mesures s’inscrivent dans une politique axée sur l’autonomie et la responsabilité du masseur-kinésithérapeute, acteur de soins responsable au sein du système de santé.

 

René BARTS - Président

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11 octobre 2007 4 11 /10 /octobre /2007 03:09

 En france, il est possible de tout apprendre; la médecine chinoise, le massage sur toutes ses formes,... mais pour faire le commerce de ses pratiques, il faut possèder les diplômes reconnus par l'Etat.
 
Ainsi, faire de la publicité ou pratiquer à viser commerciale ces deux pratiques est puni d'exercice illégal de la médecine et d'usurpation de titre professionnel.

Car chaque profession règlementée est définie par un décret de compétence qui a été légiféré à l'assemblée nationale. 
Le massage et la pratique de la médecine ne peuvent être pratiquées que par des professionnels de santé. 

Alors qu'on se le dise certains masseurs peu scrupuleux seront bientôt sévèrement punies par les conseils de l'ordre des professions usurpées.

Les procureurs de la république de Paris et Marseille ont été ou seront très prochainement saisies des exercices et publicités illégales. Les pôles santé des tribunaux sont désormais compétents pour s'occuper de ces affaires. Les procédures sont lancées. Les sanctions seront exemplaires...



 


J.O n° 156 du 6 juillet 1996 page 10199
LOIS
LOI no 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement et à la promotion du commerce et de l'artisanat (1)


NOR: COMX9600031L
 
TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES A LA QUALIFICATION
PROFESSIONNELLE ET A L'ARTISANAT
 
Chapitre Ier
Dispositions concernant la qualification professionnelle
exigée pour l'exercice de certaines activités



Art. 16. - I. - Quels que soient le statut juridique et les caractéristiques de l'entreprise, ne peuvent être exercées que par une personne qualifiée professionnellement ou sous le contrôle effectif et permanent de celle-ci les activités suivantes :

- l'entretien et la réparation des véhicules et des machines ;
- la construction, l'entretien et la réparation des bâtiments ;
- la mise en place, l'entretien et la réparation des réseaux et des équipements utilisant les fluides, ainsi que des matériels et équipements destinés à l'alimentation en gaz, au chauffage des immeubles et aux installations électriques ;
- le ramonage ;

- les soins esthétiques à la personne autres que médicaux et paramédicaux ; 
- la réalisation de prothèses dentaires ;
NB : Le texte de loi n°2005-882 du 2 août 2005 article 38 précise sans équivoque la compétence des esthéticiennes.
 
Le texte devient :
- les soins esthétiques à la personne autres que médicaux et paramédicaux et les modelages esthétiques de confort sans finalité médicale »
 
Donc le terme de massage est un terme paramédical et médical à la seule utilisation des professionnels qui sont compétent donc réservé aux masseurs-kinésithérapeutes et non aux esthéticiennes qu’on se le dise....
 
 Le terme exacte autorisé à être employé par les esthéticiennes est modelage.
 
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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 20:55
           Les Masseurs-kinésithérapeutes exercent dans un cadre professionnel qui garantit la sécurité sanitaire des patients et qui fixe des règles qui s’appliquent aux professionnels de santé.  Leur formation au sein des IFMK reste une valeur sûre. Un concours d’entrée sélectionne les prétendants. Ainsi, les différents syndicats et les représentations professionnelles ont toujours pratiqué un discours clair et sans ambiguïté au sujet de la formation initiale des Masseurs-kinésithérapeutes, même si parfois les interprétations et les opinions des uns et des autres divergeaient  quelque peu sur la forme, et non sur le fond.

            Les Masseurs-kinésithérapeutes, comme les Médecins, sont soumis à un code de déontologie. De plus, ils participent à la continuité des soins de ville et aux actions dites d’utilité publique, notamment au sein des réseaux favorisant la continuité des soins. Ils incarnent une profession reconnue par  toute la population française…

            Pourquoi, alors, le décret d’agrément des écoles formant à l’Ostéopathie écarte-t-il les organismes de formation continue en masso-kinésithérapie, pourtant réputés pour leur sérieux ?

                                                             

Aujourd’hui, après de nombreuses hésitations de nos différents gouvernements, après la loi KOUCHNER, après l’héritage empoisonné de la loi du 04 mars 2002  et la parution au J.O. des décrets et arrêtés d’application de l’article 75  le 25 mars 2007, l’Etat a reconnu une nouvelle profession: l’ostéopathie agréée par un programme de 1225 heures de formation.

            Ne faudrait-il pas rappeler à notre Ministre de tutelle que les Masseurs-kinésithérapeutes et les Médecins, forts de leur cursus de formation initiale, de leur expérience professionnelle, et surtout de leur compétence légitime (Décret de Compétence) dans des domaines variés (rhumatologie, orthopédie, pédiatrie…) sont naturellement amenés aux thérapies manuelles dont l’ostéopathie ? Ainsi, l’enseignement de l’Ostéopathie aux Masseurs-kinésithérapeutes devrait s’inscrire au sein d’une formation continue définie par un calendrier annuel.

 

Quand nos autorités de tutelle se défendent  d’avoir voulu créer une nouvelle profession, on peut se demander à quoi rime l’exercice d’un titre si ce n’est à désigner une profession, comme le fait judicieusement remarquer le SNMKR : « Plus qu’un titre créé à l’usage de professionnels de santé soumis à la déontologie de leur ordre, c’est bien une profession que le décret attaqué a créée, exercée tantôt par des professionnels de santé soumis à la déontologie de leur ordre ; tantôt par des praticiens extérieurs à toute profession de santé regroupée en ordre et soumise à une déontologie contraignante, et exerçant ainsi sans contrainte. »

 

 

               Peut-on penser que l’Ostéopathie est une profession à part des professions de santé ?

               Il est quand même curieux qu’une telle activité qui touche au corps, à « sa régulation », voire à sa « normalisation », soit à part des professions de santé. Les techniques ostéopathiques peuvent avoir des conséquences irréversibles sur la santé si elles sont exercées sans précaution préalable. Les masseurs-kinésithérapeutes et les Médecins sont là pour en témoigner : combien d’entre nous ont-ils reçu dans leur cabinet des patients qui se plaignaient de douleurs exacerbées suite à une manipulation par un ostéopathe peu scrupuleux, et surtout intéressé par la quarantaine ou cinquantaine d’euros qu’il allait encaisser…

 

               Certes, ce n’est pas dans la majorité des cas et heureusement !

 

               Pourtant, dans un principe de précaution, cher aux professionnels de santé, ne serait-il pas judicieux d’instaurer un numerus clausus pour limiter les inscriptions dans l’apprentissage de l’ostéopathie, ou tout au moins contrôler plus sérieusement l’entrée des étudiants dans cette formation ? Aujourd’hui, pour être Ostéopathe il faut avoir les moyens de se payer, ou de se faire payer, une formation de plusieurs milliers d’euros. Il n’y a aucun niveau d’études requis, plus encore il n’y a aucun contrôle à l’accès à cette profession, pas de concours et aucune limitation de place.

               Ne soyons pas dupes, si rien n’est fait, cette profession va se réguler toute seule. Aujourd’hui, de nombreux ostéopathes « nini »  (ni médecin, ni masseur-kinésithérapeute) ne vivent plus de leur activité ostéopathique. Ils sont là pour témoigner de la saturation du « marché ostéopathique ». Ainsi, je ne m’inquiète pas pour les ostéopathes masseurs-kinésithérapeutes car eux ont trop de travail.

Mais, faut-il continuer à tromper les jeunes à la recherche d’une profession ?

 

 

                Je me questionne donc sur ce qui a motivé nos gouvernements, passés et actuels, pour favoriser une telle issue.

 

                Est-ce une motivation financière, et là, j’entrevois les lobbies des écoles d’ostéopathie car je suis effaré par le prix de certaines formations et leur manque de sérieux (le nombre d’école devait être contrôlé, c’est un fait). Mais cela sous-entendrait des appuis politiques, dignes des Républiques Bananières… Je n’ose même pas y penser !

                Je me souviens de cette esthéticienne qui avait ouvert un salon de massage non loin de mon cabinet à grand renfort de publicité dans mon quotidien régional. Lorsque je l’ai contactée pour lui faire remarquer qu’elle faisait de l’exercice illégal de la masso-kinésithérapie, elle a eu cette fabuleuse réponse : « Vous comprenez, j’ai payé 2500 € pour apprendre à masser ! ». Elle avait payé, donc c’était tout à fait légal pour elle…

                Car en France, nous pouvons tout apprendre : la Médecine Chinoise, le Massage sous toutes ses formes, et bien d’autres choses… Et c’est légal. Or, dans ces formations, curieusement il est oublié de signaler « aux étudiants » que certains exercices professionnels sont soumis à la possession d’un diplôme reconnu par l’Etat.

                L’Etat devrait contrôler plus sérieusement les formations trompeuses qui sont proposées, au lieu de mettre un véto à celles qui sont reconnues pour leur sérieux et ce, depuis des années.

 

                 Est-ce un copinage politique  qui a permis à certains de passer de l’illégalité à la légalité ?

                  Car, si je me rappelle avant l’application de la loi KOUCHNER, l’autorisation d’exercice de l’ostéopathie était l’exclusivité des médecins. Seuls les Médecins étaient naturellement autorisés à manipuler et à pratiquer l’ostéopathie ! Ce qui n’était après tout pas si mal. Mais le diplôme de Masseur-kinésithérapeute confère à son possesseur des compétences dans le massage, la rééducation et la mobilisation du squelette et de ses articulations d’où l’ouverture aux thérapies manuelles.

                   Les « Nini » exerçant la profession d’ostéopathe avant la parution de la loi Kouchner et de son décret d’application ne sont rien d’autres que des illégaux.

Pourquoi l’ordre des Médecins n’a-t-il pas fait respecter la loi ?

                   Notre langue est riche, ainsi le masseur–kinésithérapeute masse, rééduque et mobilise, l’esthéticienne modèle et le médecin manipule. La médecine qu’elle soit belge, française ou chinoise est réservée au seul possesseur d’un diplôme de médecine, délivré par la faculté de médecine, donc au médecin. L’esthéticienne modèle et ne masse pas (Décret de Compétence du métier d’esthéticien). N’en déplaise à certains, c’est ainsi. Le fonctionnement de la société française est régi par des lois et nous devons les respecter, sinon c’est l’anarchie.

 

                   Est-ce un manque de renseignement de la part des bureaucrates chargés du dossier ?

                  Je ne le pense pas, car ce serait une faute grossière de la part de nos chers énarques.

 

                  Est-ce là les prémices d’un désengagement total de l’Etat dans le système de soins français ?

                  Les professionnels de santé sont des personnes censées et responsables. Ils savent que des efforts sont nécessaires pour préserver notre système de soins. Mais ils resteront vigilants, car ils ne feront plus de sacrifices inconsidérés. Une réforme concertée du régime maladie est tout à fait réalisable, mais encore faut-il les y faire participer.

 

                 Voilà Monsieur le Député, mon état d’esprit après la publication au Journal Officiel n° 189 du 17 Août 2007 des écoles de formation agréées à l’enseignement de l’Ostéopathie !

Je défends mon métier, mes compétences et mes idées.

Je ne conçois pas que les esthéticiennes massent car ce n’est pas de leur compétence.

Je ne conçois pas que des professionnels de santé autres que des Médecins pratiquent la médecine chinoise.

Je ne conçois pas que l’Etat puisse créer contre l’avis des professions de santé un nouveau métier touchant à la santé mais ne faisant pas partie des professions de la santé.

J’ai été sensible à votre lettre destinée aux masseurs-kinésithérapeutes lors de votre campagne électorale et je vous ai soutenu comme je l’avais déjà fait. Aujourd’hui, la masso-kinésithérapie a besoin de se faire entendre et a besoin de ses élus. Elle compte sur vous !

           

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, l’expression de mes salutations distinguées.

 

Didier DAVID

Président de l’Union Régionale des Syndicats FFMKR de la Région PACA CORSE.

Secrétaire Général FFMKR13.

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